Si un élément définit le jazz, c’est bien l’improvisation. Mais au-delà des solos flamboyants, l’improvisation est une philosophie, une manière d’interagir avec le son et l’espace. Certains musiciens en font le cœur de leur pratique, dans une approche radicalement libre.
Les labels indépendants jouent ici un rôle clé : ils donnent aux artistes un espace d’expérimentation loin des contraintes du marché. ECM, Intakt, Clean Feed, RogueArt... autant de maisons qui permettent à l’improvisation d’exister sous ses formes les plus brutes et innovantes.
Ce jazz-là ne cherche pas à séduire. Il demande une écoute active, une plongée dans l’instant. Un concert d’improvisation, c’est un moment unique, qui ne sera jamais reproduit à l’identique. Loin des formats calibrés, c’est l’art du risque.